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maman-en-retraite
19 mai 2014

Inde. Népal. Dimanche 20 avril.

 Un accompagnateur nous prend à 7h 30, avec un Toyota nettement plus confortable que le car du voyage. En chemin, KS téléphone pour savoir si nous avons donné la fiche de satisfaction. Je ne m'en suis pas occupée et comme il insiste (il doit être inquiet), je lui promets de la donner au retour du Népal.

Impression des billets, queue pour l'enregistrement de la valise, contrôle des passeports, tampon de sortie sur le visa, contrôle des bagages à main, fouille pour tout le monde, avec une file "Ladies only" et une policière charmante et ravissante, qui trouve "very fine" mon stick pour les lèvres.

Attente. Il y a des souris dans l'aéroport, qui se promènent tranquillement.

Le décollage nous secoue bien ! Le pilote tourne un peu en rond avant l'atterrissage, sans doute pour permettre à tout le monde de voir l'Himalaya, qui est dans les nuages et fort peu visible.

Atterrissage, bagages, passeports, police, douane. Le guide est un petit newari volubile, compétent, au français remarquable, ce qui nous change agréablement de KS. Il s'appelle Shyam Raj Gautam et connaît quelqu'un à Lyon. Chauffeur sympa et bonne voiture.

Déjeuner très occidental, ça n'est pas désagréable de se passer un peu de curry. Le restaurant est sur la place qui entoure le stupa de Bodnath. Shyam nous explique qu'un stupa est un monument plein qui, à l'origine, furent élevés sur un petit coffret contenant des cendres du Bouddha, puis sur des reliques. Il symbolise les cinq éléments : la place carrée de la base pour la terre ; la coupole pour l'eau ; la pyramide à treize marches pour le feu et pour les chemins vers l'éveil ; le parasol renversé au sommet pour l'air ; la cloche pour l'éther, ou le ciel. Les quatre faces de la pyramide portent, à la base, le dessin des yeux de Bouddha, omniscient, omniprésent, et omni voyant.

Enfin des explications claires ! Nous refaisons le tour, "à gauche, Sahib, à gauche !" Il faut tourner dans le sens des aiguilles d'une montre pour pouvoir actionner dans le bon sens les moulins à prière qui sont installés tout autour de la base. Tout est propre, bien apprêté, plaisant. Ça nous change.

Un petit coup de voiture jusqu'au temple pagode et aux ghâts de Pashupatinath. Le temple de Shiva est interdit aux non Hindous, on aperçoit juste, de l'entrée, la croupe du taureau Nandi, en adoration (le lingam de Shiva est dans un temple intérieur, fermé), et on voit sa tête depuis une terrasse. Shyam respecte religieusement cette interdiction, contrairement à KS, et il a bien raison. Nous faisons le tour du temple pour rejoindre, de l'autre côté de la rivière, presque à sec, une terrasse d'où on voit les plates-formes de crémations. Il y a quatre bûchers allumés, deux en préparation, et un cadavre, soigneusement enveloppé d'un tissu orange, qui attend son tour. Drôle d'impression ! Les bûchers sont arrosés d'huiles odoriférantes et il n'y a en fait aucune odeur désagréable.

Nous voyons quelques prétendus sâdhus dont Shyam lui-même a dit qu'ils passaient une heure à se maquiller pour se faire photographier moyennant finances. Je suis prête à respecter un vrai sâdhu mais pas ceux-là. Pendant les deux ou trois cents mètres de chemin pour retourner vers la voiture, une femme nous tanne pour essayer de nous vendre ses colliers, dont nous ne voulons pas.

Route vers l'hôtel. La circulation est infernale mais il y a peu de klaxons. L'essence est rationnée ces jours-ci, l'Inde refusant d'en fournir tant que le Népal n'aura pas payé ses dettes. Du coup, il y a d'interminables files d'attente dans les rues à chaque station.

L'Hôtel Crowne Plazza est très bien, mise à part la climatisation qui gémit sous nos fenêtres et la tuyauterie qui fait parfois des bruits de trompe de chasse.

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