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21 mai 2014

Inde. Népal. Lundi 21 avril.

Lever à 4 heures du matin et départ à 4h 30 pour aller voir le lever du soleil sur la chaîne de l'Himalaya. Mais comme la brume se lève en même temps, on ne voit quasiment rien. Les cultures en terrasse offrent de belles vues, maïs en haut, riz en fond de vallée, mais aussi pommes de terre, colza, sarrasin. Ici aussi il y a des décharges à ciel ouvert mais pas d'animaux pour y fouiller. Le nettoyage des rues et le ramassage des ordures sont vraiment organisés. On ne voit presque pas de vaches, quelques singes à Pashupatinath, quelques chiens galeux par ci, par là. Ici aussi, on donne des graines aux pigeons, mais en moindre quantité qu'en Inde.

Retour à l'hôtel pour un petit déjeuner bien mérité. Il faisait frais au lever du jour mais la température monte vite.

Il y a beaucoup de briqueteries qui crachent de la fumée noire, sauf une, chinoise, dont la combustion est plus efficace. Beaucoup de camions, mini bus, petites motos, pas mal de voitures aussi. Entre ça et les petits foyers à ciel ouvert pour la cuisine, il y a une couche noirâtre de pollution, sans parler de la poussière. Beaucoup de gens, surtout en moto, portent un masque sur le nez et la bouche pour se protéger.

On repart à 9h 30 pour Bhaktapur. On visite toutes les places jusqu'à Durbar Place, où on déjeune. Beaucoup de temples hindouistes sont en forme de pagodes, influence tibéto-chinoise oblige. Il y a aussi des stupas bouddhistes, des fontaines sacrées, des statues, tout se mélange un peu. Le tantrisme a influencé tout cela, soit par les mandalas bouddhistes, soit par des rites sanglants pour l'Hindouisme : à deux endroits, Shyam, qui n'a pas l'air d'apprécier outre mesure, nous montre des boyaux de buffle suspendus au dessus d'une porte. On n'offre que le sang des animaux sacrifiés et ceux qui le veulent se partagent la viande. On ne peut sacrifier que cinq sortes d'animaux, tous mâles : buffles, coqs, béliers, boucs et canards.

La pagode de Nyatapola, sur Durbar Place, a cinq étages et est dédiée à la déesse Lakshmi ; elle date de 1704 et a résisté au violent tremblement de terre de 1934. Les escaliers d'accès sont encadrés de cinq paires d'animaux, plus puissants les uns que les autres. Alain pense que l'escalier est trop raide pour moi et je me range à son avis.

Après déjeuner, nous allons à Patan, tout proche (en fait, les trois villes de Bhaktapur, Patan et Katmandou n'en font qu'une), mais les embouteillages permanents donnent au moindre déplacement une durée aléatoire. Heureusement que les centres des villes sont piétonniers.

Comme à Bhaktapur, la Durbar Place de Patan est une succession de temples. Nous passons au Golden Temple, construit au 12e siècle, où tout le monde s'immobilise quand le prêtre, un gamin qui doit avoir cinq ou six ans, tape deux bâtons l'un contre l'autre, en guise de rite de prière. Au fond, est-ce très différent du rituel des religieuses d'autrefois dont l'un tapait deux bâtons, à intervalles réguliers, pendant les temps de récréation, pour rappeler aux sœurs de réciter un Ave ? Il y a aussi, sur un haut mat, une statue d'un personnage avec un naja à côté de lui, le râja Yoga Narendra Malla, si je me souviens bien.

Acheté un petit moulin à prières, un chapelet pour Louisette, un tee-shirt "I love Népal", et un paquet de thé massala pour moi.

De temps en temps, Shyam prononce, sur un ton de mélopée, "Shree Rama", en traînant bien sur les deux "a".

Après une pause à l'hôtel, on repart pour un dîner népalais avec danses folkloriques. Le dîner est bon pas franchement étonnant (sauf la présentation), les danses quelconques. Retour vers 20h30.

 

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