Pérou, 12 avril 2015

Dimanche 12. Lever à 4h45, départ à 5h45 pour l'aéroport (sous la pluie) et vol pour Lima. Ça fait du bien de retrouver une altitude normale ; en plus, il fait beau et chaud.

L'une des valises (pas la nôtre) a été abîmée par le chauffeur à Cuzco. Jean-Marc décide de déclarer la dégradation à Lima, auprès d'Avianca, alors que la patronne de l'agence de Cuzco était avec nous. Il arrange l'agence péruvienne mais nous fait perdre ¾ d'heure à l'aéroport.

On va jusqu'au site de Pucclana, une énorme butte de briques d'adobe, cinq ou six palais élevés les uns sur les autres : à chaque décès d'un roi, on remplissait son palais de sable et on reconstruisait par-dessus. Il y a aussi une "place des ancêtres" et d'autres restes de bâtiments. Encore une civilisation, antérieure aux Incas, dont on ne sait rien. Aurora est très décevante, elle n'a pas l'air bien intéressée, plutôt pressée de nous quitter.

Elle nous laisse au restaurant gastronomique du site. L'entrée est délicieuse : une purée de pomme de terre, farcie de tomates, avocats, crevettes hachées, froide. Il faudra que j'essaie. La suite est moins bonne : du poulet émietté dans une sauce crémeuse et épaisse mais fade. Quant au fameux Suspiro de Limeina, il ressemble à du lait concentré trop sucré surmonté d'une meringue italienne encore plus sucrée. Ecœurant.

On repart pour le "marché de l'Inca" où nous achetons deux petits chevaux avec nos dernières pièces de monnaie. J'enverrai à Andrea les trois billets de 10 soles qui nous restent.

Au bout d'une heure, comme tout le monde s'ennuie dans ce marché semblable à tous ceux que nous avons déjà vus, le bus nous emmène sur la corniche, au-dessus du Pacifique. Malheureusement, la brume est venue au rendez-vous, bien épaisse. Alain et moi marchons tranquillement le long du boulevard, en écoutant le bruit des vagues.

Retour au bus. Aéroport, queue pour l'enregistrement des bagages, douane, police… Dans les magasins free-tax, nous trouvons une jolie poterie, même pas chère, ce que nous avons vainement cherché dans les marchés. On l'achète.

Embarquement à partir de 20h30, vol à 21h25, sans histoire. On dort une bonne partie du temps. Paris, 20°, beau temps. Vol à 19h, arrivée à Lyon avec 10 minutes d'avance. Le temps de récupérer les bagages, de dire au-revoir à Jean-Marc et on reprend la voiture.