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21 avril 2015

Pérou, 5 avril 2015.

Dimanche 5 avril. Réveil à 6h après une nuit agitée. Les pétards rappellent que c'est Pâques ! Victor a organisé la récupération des bagages sans qu'on ait besoin d'aller à l'aéroport. Il est très bien et efficace mais il nous quitte aujourd'hui et nous allons avoir un nouveau guide et un nouveau chauffeur (un nouveau bus aussi).

Trajet jusqu'à un joli point de vue sur la ville et les volcans. Le nouveau guide, Juan Carlos, est nul mais tant pis, on n'y peut rien. Belle vue sur les volcans. Au petit déjeuner, il y avait des feuilles de coca à disposition à consommer en tisane ou à chiquer pour les amateurs. J'en ai pris deux en souvenir. Au belvédère, il y en a en sachets, à vendre, ainsi que des bonbons à la coca. J'en achète un paquet, la douane les accepte (mais pas les feuilles). Sachant qu'il faut 5 kilos de feuilles pour extraite 1 gramme de cocaïne, je pense que mes deux feuilles passeront, surtout bien rangées dans la trousse de toilette et dans la valise de soute.

Nous allons ensuite à l'église des Jésuites, dédiée à St Jean Baptiste. Juan Carlos nous affirme que la "coquille Saint-Jacques" qui est derrière la statue de St Jean est mise exprès en souvenir du dieu inca Viracocha : en fait, c'est juste une niche côtelée, comme j'en ai déjà vu souvent, et quel rapport y aurait-il entre le Baptiste et la coquille ? Bel exemple de surinterprétation, comme les rayons de soleil derrière le Sacré-Cœur ou en auréole du Christ, utilisés bien avant la découverte du Pérou et sans rapport avec l'Inca.

Dans le cloître des Jésuites, il y a des marchands d'alpaga. C'est cher, et comme nous voulons juste rapporter des bricoles, nous n'achetons qu'une petite boîte pour moi.

Couvent Santa Catalina, avec une autre guide, une jeune femme qui débite son laïus appris par cœur. Sa description de la condition de vie des novices (4 ans seules dans leur cellule, ne sortant qu'une fois par jour, ne voyant personne, n'ayant rien à faire…) est ridicule, même et surtout pour un couvent qui n'en avait que le nom au 17e siècle. Le reste est un mélange à tonalité fortement antireligieuse, qui se garde bien de souligner des détails importants, comme par exemple la présence dans les cellules d'une rigole apportant l'eau courante, ou le fait qu'à partir de 1830, les religieuses vivaient en communauté et s'occupaient de l'enseignement des filles avec le plus grand dévouement.

Photo de Lantana, petit arbuste dont les fleurs ressemblent un peu aux œillets d'Inde.

Plusieurs membres du groupe sont malades. Les fruits achetés hier près de la chapelle y sont probablement pour beaucoup.

Déjeuner muy tipico, pour une fois. Salade de légumes (maïs blanc à très gros grains, fèves, oignon doux, haricots blancs, tomate, fromage local), très bonne. Poivrons farcis bien relevés avec un gratin de pommes de terre ; gâteau de maïs et glace à la cannelle. C'est bon.

Retour à l'hôtel. Hosannah ! La valise est là, intacte ! On peut enfin se changer, et j'ai retrouvé mon journal. L'après-midi est libre. Nous avons déjà fait un petit tour ce matin ; on va repartir tranquillement, essayer de passer à la cathédrale et de trouver une bouteille d'eau et du chocolat.

18h. La cathédrale, qui devait ouvrir à 16h d'après Jean-Marc, était fermée à 16h30 (en fait, elle a ouvert à 17h pour les vêpres). Tant pis. On a trouvé des bonnets péruviens abordables et une écharpe pour Michel.

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