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maman-en-retraite
19 avril 2015

Pérou, 1-2 avril 2015

Mercredi 1er avril. On trouve à Saint-Exupéry l'accompagnateur du groupe, Jean-Marc, et les 17 autres personnes, passablement plus âgées que nous, à l'exception de Nathalie. Voyage sans problème mais qui n'en finit pas. Vive la liseuse ! On a 40 mn de retard au décollage, une histoire de valise à sortir de la soute pour quelqu'un qui n'a pas eu le droit de partir (dixit le commandant de bord, si j'ai bien compris ce qu'il raconte). Attente pour les bagages à Lima : il manque deux valises, dont la nôtre, avec nos vêtements, mon petit sac à dos, mon chapeau, et surtout mon journal, ce qui me désole. Si la valise n'est pas perdue, elle nous rejoindra à Arequipa. Dîner sans appétit et mauvaise nuit : à 3h du matin, il est 10h pour nous et je ne dors plus.

 Jeudi 2 avril. 5 banques pour trouver un distributeur qui fonctionne, trois courses dans un petit supermarché (rasoir et mousse à raser, eau). Il va falloir trouver quelques fringues, en espérant que la valise nous rattrapera. L'assurance couvre 150€ par personne, ce n'est pas beaucoup mais nous cherchons des vêtements pas chers, genre Tati.

Jean-Marc m'a donné un bic, j'ai perdu je ne sais où le petit crayon que j'avais mis dans ma poche pour prendre des notes en cours de route.

Visite de la vieille ville (nous logeons vers Miraflores, hôtel assez quelconque), puis de la cathédrale. La guide, Aurora, explique que l'évêque, Mgr Thorne, cardinal archevêque de Lima, est un affreux parce qu'il est membre de l'Opus Dei ; elle ne sait apparemment que les âneries journalistiques colportées sur ce mouvement et, parce que l'archevêque s'oppose au Pacs et à l'avortement, il devient un monstre. Passons. Je trouve dur de voir une chapelle dédiée à Francisco Pizzaro ; Aurora m'explique que c'est son rôle de fondateur de Lima qui lui vaut cet honneur mais que les Péruviens d'origine indienne n'apprécient pas.

Il fait très beau et chaud. J'ai mis du Maté de Coca dans ma bouteille d'eau, ce n'est pas mauvais, du foin avec un vague arrière-goût de réglisse.

Couvent franciscain, photos interdites mais on en fait quand même, très discrètement. Il y a un superbe kapokier dans le cloître.

Dans la rue, j'achète un chapeau en paille (plus kitsch, tu meurs) pour la somme faramineuse de… 12 soles (4€). On aperçoit la relève de la garde, derrière les grilles du palais présidentiel : soldats en uniformes blancs, à la démarche étonnante, levant les jambes encore plus haut que pour le pas de l'oie, sur la musique du Sanctus de Carmina Burana ! On ne peut plus spectaculaire !

Nous passons à la Bibliothèque Mario Vargas Llosa, qui met des livres gratuitement à la disposition du public... Il n'y en a pas beaucoup, d'ailleurs, mais à écouter Aurora, on pourrait croire que c'est la seule et unique bibliothèque de Lima.

Déjeuner au restaurant du musée Larco Herrera, avec Pisco Sour en apéritif, très bon. Le musée est superbe ; j'essaie de faire des photos en réglant la sensibilité de l'appareil à 800 ISO, ça marche bien. Pris aussi des photos de Plumbago, bleu, et d'orchidée de terre (orange). Les bougainvillées sont de toutes les couleurs.

Le musée est une merceille : les poteries, de l'époque Mochica (-100 à +700), sont splendides, très fines, très expressives, et dans un état de conservation remarquable. En sortant, Aurora nous montre le dépôt du Musée : des centaines et des centaines de poteries... Quel dommage qu'il n'y ait pas une boutique proposant des reproductions !

Car jusqu'à Barranco et Miraflores, pour voir le Pacifique et les falaises de Lima, impressionnantes de hauteur et de fragilité : un mélange de sable, d'argile et de poudingue, très érodé par le vent. Il y a même un "pont des soupirs".

Retour à l'hôtel. Victor, l'accompagnateur, nous emmène au Tati local où on arrive à trouver des tee-shirts passables. On renonce aux sous-vêtements, quitte à faire une petite lessive tous les soirs. Je suis bien crevée ! On achète de l'eau et une plaque de chocolat (chère : 15 soles, 5€). Dîner au 21e étage d'un immeuble, dos à la vue pour moi. De toute façon, je dors à moitié.

 

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