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maman-en-retraite
15 juillet 2013

Chine. Samedi 22 juin. Yichang. Wuhou. Shanghai

"Music morning call" à 6h 50. C infernale : même quand on coupe les haut-parleurs, ils marchent quand même !

Il y a encore une sortie prévue, vers une colline, "to enjoy the Three Gorges Project Dam". Nous ne savons pas ce que signifie "dam" et il y a beaucoup de brouillard, ce qui signifie que quel que soit le point de vue prévu, on ne verra rien. Christine a bien envie d'y aller mais pas seule. Quant à nous, nous nous en tenons au programme de Jet Tours qui prévoit la visite du barrage après le débarquement à Yichang. En fait, le programme de Jet Tours est doublement faux : la visite a lieu ce matin, donc bien avant le débarquement, et ce n'est pas une visite, simplement une contemplation de l'ensemble du site. Nous comprenons tout ça peu à peu et Christine, qui tenait beaucoup à voir ce barrage auquel elle a indirectement travaillé, est particulièrement furieuse et très déçue.

Dans les papiers fournis, Jet Tours précisait bien que nous n'avions pas à donner de pourboire au terme de la croisière. Heureusement, car la feuille du jour réclame ouvertement et sans vergogne des pourboires (avec enveloppes fournies) de 150 yuan par jour et par personne. Nous ne sommes de toute façon pas assez satisfaits pour avoir envie de laisser quoi que ce soit.

Débarquement à Yichang à 13 heures et Christine s'en prend au guide, Daniel, tandis qu'un porteur suspend nos quatre valises à sa palanche et les emporte jusqu'à l'autocar qui va nous emmener à Wuhan. Tout un autocar pour quatre, parce qu'au retour, le même guide ramènera un groupe qui va embarquer sur le Président 7 pour faire la croisière dans l'autre sens. L'autocar a fort belle allure mais son confort laisse à désirer…

Christine harcèle littéralement le guide qui finit par comprendre le quiproquo et téléphone à l'agence de Pékin responsable de notre séjour. Le directeur le rappelle pour proposer, en compensation, soit de meilleurs repas, soit des cadeaux (lesquels ?), soit une visite de la plus haute tour de Shanghai. Alain, Henri et Christine optent pour la tour, je suis le mouvement sans enthousiasme.

Sur le tableau de bord du chauffeur, sont fixés un petit bouddha doré (un bouddha à gros ventre) et un buste, doré aussi, de Mao. Du culte de la personnalité à la déification post-mortem, il n'y a qu'un pas !

Déjeuner très quelconque. Le pékinois rappelle, demande à parler à Christine, se confond en excuses et en promesses à la chinoise. Nous sommes assez sceptiques quant à leur réalisation.

Aéroport de Wuhan à 18 heures, après quatre heures de route. Champs cultivés partout, pas un tracteur. Tout se fait à pied et à la main, avec des buffles pour tirer la charrue. Petites maisons proprettes. La route est franchement infâme et nous sommes secoués dans tous les sens.

Notre avion doit décoller à 20h 30. Dîner, enregistrement des bagages, le guide nous indique la porte d'embarquement et nous laisse : porte A12, vol 2515. A 19h 30, le vol 2515 est affiché "delay to 21h 50". Une longue attente en perspective. Mais vers 20h 30, tous les passagers qui attendent autour de nous se précipitent pour embarquer sur un autre vol, le 2148, départ à 20h 50. Christine, méfiante et prudente, va aux renseignements auprès des hôtesses et comprend que le vol 2515 est annulé et qu'il faut embarquer sur le 2148, les valises suivront, tout est prévu.

On y va donc, en espérant que les valises suivront réellement. Vol de nuit sans histoires et sans intérêt, on ne voit même pas Shanghai. Les valises sont bien là, reste à trouver le guide. Par chance, il est venu en avance, alors qu'il avait été averti seulement du retard du vol 2515, pas de son remplacement, et qu'il nous attendait donc pour plus tard.

Une heure de route dans le brouillard et arrivée à l'hôtel Swan : salle de bains malodorante, baignoire entartrée, douche fixe, capotes (et autres accessoires) en vente dans la chambre… Cet hôtel ne doit pas seulement recevoir des touristes !

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Commentaires
M
Ils n'oseraient jamais faire circuler des enveloppes à pourboire dans un groupe de touriste chinois, ils perdraient gravement la face!<br /> <br /> C'est anti-culture et anti-tradition! Honte à eux ;)
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