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maman-en-retraite
17 juillet 2013

Chine. Lundi 24, mardi 25 juin. Shanghai.

Temps gris mais pas trop chaud au réveil. Nous reprenons le train pour Shanghai où nous arrivons à 9h 30. La foule chinoise est oppressante et bruyante à un point incroyable : dès qu'ils parlent, ils crient.

On retrouve Chen, toujours aussi peu aimable. Shanghai est dans la brume (brume ou pollution) et on ne voit pas les sommets des tours. On va jusqu'au Bund, franchement moche : immeubles du 19e d'un côté, buildings à l'américaine de l'autre côté de la Rivière aux bambous. C'est laid, des deux côtés. Chen, qui a pris soin de nous préciser que les anciens bâtiments de la concession française n'ont aucun intérêt, nous laisse déambuler trente minutes de déambulation, se gardant bien de nous accompagner, et on repart pour le "vieux" Shanghai qui n'est en réalité qu'un centre commercial pour touristes avec architecture pseudo ancienne. La Maison de thé, qui n'est peut-être pas plus vieille que le reste, vend son thé trop cher, déclare Chen qui supprime la visite. Il ne doit pas aimer le thé… ou il garde pour lui ce que cette visite aurait coûté. Comme j'en ai marre de râler (nous lui avons réclamé avec énergie des chambres correctes à l'hôtel Swan, où nous retournons ce soir), je ne dis rien.

Pour dépenser ce qui nous reste, j'achète un tee-shirt pour Bambi (280 yuans, payé 40) et deux tuniques en soie (ou plus probablement en synthétique) pour moi (480 et 420, payées 100 yuans chacune).

Au déjeuner, on nous sert pour la première fois du jarret de porc confit et légèrement caramélisé, délicieux.

Puis Musée de Shanghai, l'un des trois plus grands musées de Chine avec Pékin et… Taiwan (dont Chen parle comme si Formose était sous la coupe de la Chine communiste. Le musée de Taiwan renferme 75% des collections d'art chinois : Tchang Kai Shek avait emporté la quasi-totalité du trésor impérial en 1948, ce qui l'a protégé de la Révolution Culturelle). Quelle déception ! Il y a en fait peu de choses pour un musée national, moins encore de vraiment belles choses : quelques porcelaines, quelques statuettes, très peu de jades, pas de bronzes postérieurs aux Han. On finit par les boutiques où je trouve encore deux boîtes, mais aucune en jade. Nous gardons juste ce qu'il faut pour les pourboires de Chen (qui n'aura pas grand'chose) et du chauffeur).

Le brouillard interdisant de monter dans les tours, Chen nous fait faire une balade en bateau sur la Rivière aux Bambous : 100 yuans par personne, et ce radin n'a même pas payé les 10 yuans de plus qui nous auraient permis de nous asseoir à l'avant. 50 minutes inintéressantes, sans un seul commentaire. L'agence de Pékin ne s'est pas foulée !

Comme il s'est mis à pleuvoir, on va à l'hôtel, le temps de poser les valises et de vérifier que les chambres sont correctes : elles le sont.

Dîner médiocre. Devant l'entrée du restaurant, il y a une statue de Mao en pied avec un pot en cuivre plein de sable où sont piquées des baguettes d'encens. Chen nous fait servir, en plus, un plat typique du Hunan, terre natale de Mao. Veut-il nous être agréable ou, plus probablement, se moque-t-il de nous ? Son plat comporte plus de piment que de poulet et il est immangeable pour nos palais d'Européens !

Spectacle d'acrobates pour terminer le séjour. Chen, bien content d'être déjà passé à l'hôtel, est parti. Jongleurs en tous genres comme on en voit dans tous les cirques, pas toujours très habiles. Un numéro de motos tournant dans une boule nous permet de faire quelques photos pour Bambi. Le chauffeur nous ramène à l'hôtel.

Mardi 25. Réveil à 6h 30, petit déjeuner aussi minable qu'avant-hier. La salle de bains sent à nouveau mauvais et le hall aussi, problème de climatisation mal entretenue.

 

Départ à 7h 30 pour l'aéroport. Enregistrement des bagages, police, contrôles, attente, embarquement. Alain et moi sommes juste au milieu d'une rangée. Vingt minutes de retard, imposées par les Chinois systématiquement aux avions français, nous dit un stewart, juste pour le plaisir d'embêter le monde.

 

Déjeuner assez bon, casse-croûte deux heures avant l'arrivée. Changement d'avion. Bien que nous ne quittions pas la zone de transit, nouveau contrôle des bagages à main où une employée bornée et butée nous oblige à laisser le shampoing et la crème solaire passées sans problème à Shanghai. Il n'y a qu'en France qu'il y a des contrôles à l'intérieur de la zone de transit !

 

Re-avion. Lyon, où il fait froid (18°). Voiture, maison, dodo. En vidant les valises le lendemain, je constate que quelqu'un a volé les 100 euros rangés dans la poche de la valise bleue (je ne voulais pas les garder sur moi, j'aurais mieux fait) ainsi que mon chargeur de téléphone ! Nous avons dû laisser la valise sans cadenas une fois, peut-être sur le bateau…

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