Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
maman-en-retraite
16 juillet 2013

Chine. Dimanche 23 juin. Suzhou. Tongli.

Réveil à 7 heures et petit déjeuner franchement mauvais, dans une salle si humide que le sol est une vraie patinoire. Le ciel est complètement couvert, ce sera comme ça pour pratiquement toute la fin de notre séjour. Le guide nous prend à 8h 15 pour nous emmener à la gare : TGV pour Suzhou. Décidément, nous aurons essayé tous les moyens de transport possibles en Chine : avion, train, bus, minibus, bateau, pousse-pousse, TGV.

Le guide de Suzhou, Li, est sympa et cultivé. Il nous amène au musée de Monsieur Pei, l'architecte de la pyramide du Louvre. Etrange architecture qui reprend, paraît-il, les données traditionnelles de la construction chinoise mais avec des matériaux modernes. Les toits n'ont rien de traditionnel, pourtant, mais il ne faut pas discuter les affirmations de Monsieur Pei. Il y a de belles céramiques, des calligraphies (toujours sans aucune explication), des peintures.

45 minutes de route pour Tongli où nous déjeunons. Li nous a offert à chacun un éventail en bois qui doit bien valoir 5 yuans… et le patron du restaurant nous offre une bouteille de bière (un demi-verre pour chacun), c'est bien la première fois du séjour ! Serait-ce le cadeau promis par le directeur de l'agence de Pékin ? Christine s'indigne à cette seule idée mais ça me paraît assez probable.

Tongli est un joli petit village (petit village à la mode chinoise, 100.000 habitants environ) dont le centre est parcouru de canaux, assez plaisant. Li nous fait visiter une maison typique, reconstruite, bien sûr, avec un beau jardin traditionnel, arbres, pièce d'eau, petit pont… Un rayon de soleil : Li s'empresse de prendre des photos et nous explique que le ciel est si rarement bleu par ici qu'il faut en profiter. Dans des ruelles que nous entr'apercevons seulement, on entrevoit des petites bâtisses de 2 pièces, sans électricité pour la plupart, dont les habitants font leur vaisselle et lavent leur linge dans la rivière.

Retour à Suzhou pour visiter le Jardin du Maître des Filets. Le jardin est très beau, et la disposition très réfléchie donne une impression d'espace. On y vend aussi de très belles peintures sur soie et je craque pour deux oiseaux (120 yuans… "Marchande !" me souffle Christine à l'oreille mais non, pascette fois, ces oiseaux sont trop beaux). Sont exposées aussi de magnifiques pierres-paysages, dites aussi pierres de rêve.

Les encadrements de fenêtres sont travaillés comme des cadres de tableaux et on voit, dans la fenêtre, une partie du jardin. Cela fait des tableaux presque vivants puisqu'ils changent au fil des saisons et du temps.

Superbe orage. On attend que ça se calme avant de filer rejoindre la voiture. Alain et moi avons sorti nos ponchos et les commerçants ont illico sorti leurs stocks de ponchos et parapluies.

Usine de soie. Le guide est déçu d'apprendre que  nous en avons déjà visité une à Pékin et moi, je suis déçue que ce ne soit pas un atelier de broderie. Hélas l'Institut de la broderie sur soie n'est pas à notre programme.

 

Comme à Pékin, les vêtements sont beaux mais trop chers pour une simple fantaisie.

 

Nous allons à l'hôtel dans un entrelacs de petites rues où les voitures sont garées des deux côtés : il ne reste qu'une file pour la circulation mais comme les rues sont à double sens, quand deux voitures se font face, le problème est délicat ! Pour une fois, notre chambre comporte un grand lit, très grand, même. Par contre, la climatisation marche mal et souffle droit sur le lit, et la baignoire ne se vide pas.

J'ai photographié quelques arbres : un Osmanthus, un Sophora pleureur, un Orme de Chine en bonsaï et un camphrier immense. Pour une fois, on a un guide botaniste. Je lui demande si je pourrais trouver une boîte en camphrier à Suzhou : il m'explique qu'on en faisait autrefois mais qu'aujourd'hui, il n'y en a que des fausses, du bois quelconque vaguement parfumé de camphre. D'après lui, l'absence d'oiseaux est due à la pollution et à la surpopulation. L'explication est insuffisante : il y avait des oiseaux à la Cité Interdite malgré la pollution, et il n'y en avait pas dans les gorges du Yang Tsé, nettement moins polluées et inhabitées.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 40 145
Publicité
maman-en-retraite
Derniers commentaires
Archives
Publicité