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maman-en-retraite
7 novembre 2012

Mexique-Mardi 23 octobre-Puebla

Nous arrivons à Puebla vers 14h 30, après avoir aperçu en route deux volcans, l'Iztaccihuatl, la Femme Blanche (5230 m) et le Citaltepetl ou Montagne Etoile (5675) ; le Popocateplt était dans les nuages.

Le restaurant est très "Mexique espagnol" et on attend l'apparition de Don Diego et Bernardo. Mais Zorro doit être occupé ailleurs…

Pendant le déjeuner, nous goûtons la fameuse sauce au chocolat, le Mole, qui est la spécialité de Puebla. C'est réellement délicieux ! Tout le problème, pour la faire soi-même, est de trouver une recette correcte (selon les avis, il y a entre 28 et 60 composants) et surtout, surtout, de trouver les ingrédients ! La plupart ne peuvent s'acheter qu'au Mexique. Pour le reste du menu, soupe avec julienne de légumes, riz, pseudo gratin dauphinois, porc à la tomate et ananas, en boîte !).

Incident pénible : au début du repas, Patrick a un malaise : il perd connaissance, tout raide, avec ce qui ressemble à des convulsions (mais il a peut-être juste heurté la table en basculant). Des serveurs le portent dans un petit salon et on appelle un médecin. Nous déjeunons tout de même, l'appétit un peu coupé. Heureusement, Catherine vient assez vite nous rassurer : Patrick a repris connaissance, le médecin lui a donné un médicament et il avait simplement oublié de prendre les siens. D'après elle, il est sujet à des chutes de tension. Je m'étonne en silence : je connais bien les chutes de tension, ça ne ressemble pas à ça et il n'y a aucun médicament préventif…

Horatio nous présente la ville : Zocalo, cathédrale, église San Domingo, d'un baroque très chargé, très lourd et doré sur toutes les coutures. La chapelle du Rosaire est particulièrement chargée ! Mais la chaire, en marbre blanc incrusté d'obsidienne, est belle, et le sol, en pierres colorées, est un travail étonnant.

 Départ à 17 heures pour Oaxaca (qui se prononce "oua-ha-ca"). La conduite mexicaine est un poème pour cœurs solides, je lui consacrerai un article spécial. Je suis morte de peur !

Je regarde le paysage et je guette les lumières, une fois la nuit tombée. De temps en temps, il y en a une toute seule, un gars qui a construit une pauvre baraque avec quelques parpaings et qui a donc obtenu l'électricité (fils ou groupe électrogène). C'est assez poignant, ces petites lampes blanches toutes seules ! Oaxaca est au milieu de la Sierra Madre, sur un plateau à 1500 mètres d'altitude. Nous restons donc dans les hauteurs mais le paysage, du moins ce qu'on en aperçoit, est assez morne et désolé.

Dîner à Oaxaca vers 21h : soupe à la tortilla (c'est meilleur avec un peu de piment, et une espèce de rougail à la tomate et au citron, très bon), bœuf avec sauce au Mezcal et légumes à peine cuits, bananes cuites et farineuses. Au grand dam de l'hôtelier, nous refusons son vin rouge. Nous sommes tous assez fatigués par ces quatre heures de route et nous n'avons qu'une envie, aller nous coucher. Et Bettina s'extasie sur les mérites des légumes pas cuits et parle, parle, parle…

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