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9 novembre 2012

Mexique-Mercredi 24 octobre. Monte Alban

Mercredi 24. Monte Alban

Le petit déjeuner de l'hôtel est moins varié qu'à Mexico mais on a droit à deux bouteilles d'eau gratuites dans la chambre.

Départ à 8h pour Monte Alban, site zapotèque. Même Bettina, descendue déjeuner à 8 heures moins dix, est à l'heure dans le minibus. Le site est une splendeur, bien plus harmonieux que Teotihuacan. Quand les espagnols ont vu cette montagne pour la première fois, les Ipomées étaient en fleurs et tout était blanc. D'où ce nom de Monte Alban, Montagne Blanche.

Visite, explications multiples et variées de Horatio, qui ne nous cache pas que là non plus, on ne sait pas grand'chose. La construction et l'utilisation du site s'étalent entre 500 avant J.C. et 600 après J.C., peut-être d'abord avec les Olmèques puis, à partir de 200 après JC, les zapotèques. Pourquoi le site a-t-il été abandonné ? Mystère, comme pour Teotihuacan. Il y a pas mal de vendeurs de souvenirs ; l'un d'eux nous propose avec obstination un beau masque, "en jadéite" d'après lui, mais qui ressemble plutôt à du jaspe… 1800 pesos (90€), c'est trop cher et comme notre envie d'acheter est moyenne, on lui propose 500 pesos. "No es possibile"…

Continuons la visite. Une série de gravures, sur de grandes plaques, baptisées "les danseurs" représenterait plutôt, d'après les dernières interprétations, des malades, ou des malades mentaux, considérés à cette époque comme des chamans. C'est vrai que tous ces personnages ont des visages passablement déformés et pas vraiment l'air riant.

On monte sur la plate forme sud. C'est très raide mais pas trop haut et j'y arrive sans trop de mal. La vue est splendide et on voit, encore plus au sud, d'autres bâtiments encore à moitié recouverts de terre et de végétation. Les recherches archéologiques ne sont pas, et ne peuvent pas être, une priorité pour le Mexique, il y a bien trop de problèmes plus urgents.

En redescendant de la plateforme, qui trouvons-nous ? Notre vendeur ! Têtu, le bonhomme. Alain hausse son prix à 600 pesos, sort les billets qu'il a dans son porte-monnaie. Il y a 700 pesos. "Si, si !", s'exclame aussitôt le vendeur, ravi de conclure l'affaire.  Il nous emballe le masque aussitôt et nous repartons avec. C'est un bel objet, plus typique que les masques d'obsidienne. Et on peut penser  qu'il a réellement été fait sur place…

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Commentaires
C
Lol, comme en Egypte! xD
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