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maman-en-retraite
10 novembre 2012

Mexique-Mercredi 24 octobre. Oaxaca

Départ à 16h. Passage rapide à l'hôtel pour poser les valises puis Fernando nous dépose en ville. On visite d'abord une petite fabrique de chocolat : tout se fait à la main, de façon assez artisanale, et le chocolat qu'on nous fait goûter n'a rien d'extraordinaire. On prend un lot de quatre tablettes avec Nadia et Catherine : ça revient moins cher qu'à l'unité mais 45 pesos la plaque, soit 2,81€, c'est quand même le double d'une plaque de Lindt noir. Je prends du chocolat sans sucre, ça servira pour faire du Mole… On nous offre un minuscule godet de chocolat au lait froid, une gorgée à peu près, mais Horatio, le veinard, a droit à un grand verre, sans doute pour le remercier d'avoir amené des clients.

On va ensuite au marché, où je trouve des Chile ango, les poivrons qu'il faut pour faire du Mole (il ne me manque plus que 58 ingrédients sur 60, nous progressons) et… des sauterelles. Je ne résiste pas à l'envie d'en acheter, d'abord parce que j'ai trouvé ça très bon, et ensuite parce que je m'amuse à l'idée de voir la tête de Papa si je lui en propose. Il y a de tout, là aussi, du sac en plastique aux crevettes, empilées dans de grandes bassines en plastique, sans la moindre réfrigération, ou à la viande, suspendue à des crochets. Pas de mouches, si surprenant que ça puisse paraître, mais c'est peut-être grâce à l'altitude ? Il y a aussi des étals entiers de têtes de mort en sucre : pour la Fête des Morts, très importante au Mexique, les gens les déposent sur la tombe de leurs défunts, avec le prénom inscrit sur le sommet du crâne. Et à la fin de la journée, ils les mangent… On trouve aussi des porte-clés avec de petits squelettes habillés, à offrir. Pour nous, ça paraît d'un goût douteux mais les Mexicains aiment beaucoup ça. En ville, il y a un certain nombre de décorations du même style macabre, entourage de portes, mannequins aux fenêtres. Bizarre, bizarre.

Balade jusqu'au Zocalo, bien sûr, et à l'église San Domingo (dans le centre et le nord, la plupart des églises sont dominicaines ; au sud, elles sont franciscaines).  Puis Horatio nous laisse une demi-heure de liberté, et après avoir changer les euros qui nous restent, fait un petit tour et photographié la cathédrale, nous regardons passer les gens, comme il se doit sur la place, pendant qu'Horatio lit le journal en  faisant cirer ses chaussures. Il y a, sur tous les Zocalo, des cireurs de chaussures, parfois très jeunes : des gamins de six ou sept ans, l'école terminée, s'installent, leur cartable à côté d'eux, et cirent les chaussures pour gagner un peu d'argent.

Une grande queue de gens nous intrigue, tous bien habillés, juste devant un emplacement où une fanfare s'installe. Explications horatiennes : tous les jours, l'orchestre joue, les gens attendent le camion qui va leur apporter des chaises, et ceux qui veulent dansent. En effet, la musique commence et les couples se forment. On ne peut pas dire que ce soit violent comme danse mais c'est franchement sympathique et détendu.

Retour à l'hôtel vers 20h 15. Comme on a déjeuné passablement tard et copieusement, nous n'avons vraiment pas faim et comme demain on se lève très tôt… douche et dodo.

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Commentaires
C
Je savais pas qu'on faisait des sacs en plastique au crevettes... ce doit être bizarre non? *ok, je sors*
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