Mon p'tit frère

On a passé le week-end chez mon p'tit frère, Sirius. Sa femme (Cruella) et lui viennent d'acheter une ravissante maison à Ventdebout, un petit bled de Provence. C'est chaleureux, accueillant, plaisant, harmonieux et sympathique. Comme eux, quoi. Leurs deux fils, Auguste et Maxence, dits "les Chochottes" ou "les Trolls", sont de vrais petits démons, comme il se doit. Cruella a la chance (dont nous bénéficions) d'être la fille du meilleur producteur de Pineau des Charentes de tout l'ouest de l'Europe (du meilleur cognac aussi, selon les amateurs).

Je l'aime bien, mon p'tit frère. Comme j'ai 15 ans de plus que lui, il sera toujours "mon p'tit frère", pas de chance pour lui. C'est le genre de gars à l'insatiable curiosité qui, à 5 ans, me demandait : "Dis, il finit où, l'univers ?" Ou bien : "C'est quoi, l'extrême droite ?" Facile de répondre à ça, hein ?

Il est aussi du genre aventureux : le Mont-Blanc à 18 ans, le Dôme des Ecrins, le Marathon du Médoc, la Sainte Victoire deux ou trois fois par semaine, le saut en parachute avec chute libre (sa dernière idée). Ne lui proposez pas d'escalader l'Aconcagua, il est capable de dire "chiche !"

Ajoutez une grosse louche d'astronomie, trois tasses d'humour décapant, un amour immodéré pour les phrases percutantes à la Audiard, une dose non négligeable de lecture, de solides connaissances oenologiques. Adoré de ses neveux et nièces, en particulier de Caliméro qui voue un amour sans bornes à son oncle vénéré et à sa Tata chérie.

Mon p'tit frère, quoi.